Ces médicaments antidiabétiques, les glifozines ou inhibiteurs du SGLT2 pourraient apporter un autre bénéfice inespéré, protéger les reins, suggère cette équipe de l’Université métropolitaine d'Osaka. Ces chercheurs démontrent, dans la revue Frontiers in Endocrinology, qu’un inhibiteur du SGLT2, la canagliflozine, contribue à oxygéner les reins tout en favorisant l'élimination du glucose par l'urine.
Une récente étude a déjà montré que cette même classe de médicaments contre le diabète, les inhibiteurs du SGLT2 apparaissent liés à une réduction du risque de calculs rénaux. Ces endocrinologues avaient montré que les patients diabétiques de type 2, qui prennent des inhibiteurs du SGLT2 présentent des taux de calculs rénaux inférieurs à ceux qui sont traités avec d'autres antidiabétiques.
Cet avantage est important, alors que le diabète de type 2 peut entraîner une maladie rénale diabétique.
L’étude utilise l’IRM BOLD (Blood Oxygenation Level-dependent), une technique qui permet d’observer les changements dans le flux d’oxygène sanguin dans le cerveau afin d’en surveiller l’activité et constate que :
- les patients sous canagliflozine pendant 5 jours présentent plus d’oxygène dans leurs reins dès le premier jour suivant l’administration du médicament ;
- cela suggère que les inhibiteurs du SGLT2 pourraient améliorer l’oxygénation des reins et
- contribuer ainsi à prévenir les complications rénales chez les patients diabétiques.
Source: Frontiers in Endocrinology 30 Aug, 2024 DOI : 10.3389/fendo.2024.1451671 Effects of canagliflozin on kidney oxygenation evaluated using blood oxygenation level-dependent MRI in patients with type 2 diabetes
Lire aussi : DIABÈTE : Moins de calculs avec les inhibiteurs du SGLT2